Col d'Iseye par les gorges du Bitet , le 15 janvier
Il fait froid et nous avons eu l'imprudence d'engager nos voitures dans les gorges du Bitet, sur une piste mauvaise, ravinée et à moitié gelée. Une fois engagé, il n'y a pas d'autres
solutions que de continuer sur l'élan, sur ma voiture l'antipatinage à fonctionné plus d'une fois. Tous impressionnés nous nous arrêtons au premier pont alors que la suite est sans
problèmes . Nous préferrons la marche à pied
encore 1 km de piste à pied
Sur le premier plateau, vue sur le pic de la Tenèbre à gauche avec le Sesques par derrière et la Marère au fond à droite
la neige alterne avec l'herbe
Nous sommes maintenant en pleine neige, mais la pente est encore faible
Pour arriver au col d'Iseye nous avons le choix de monter entre les versants est et ouest. Mais le versant Est opposé aux vents humides d'Ouest est hyper gelé, nous chaussons nos crampons
et obliquons à droite sur le versant Ouest où nous trouvons encore de l'herbe par endroit
dans la montée finale les crampons s'enfoncent à peine, mais tiennent bien
Depuis 12 ans que nous randonnons sur la neige, nous avons rarement rencontré une neige aussi dure
arrivée au col. Nous sommes en fait au col de Lasbignes légèrement plus haut, 1869 m
Vue sur la vallée d'Aspe
Redescente vers la cabane de Laiterine
Avec un peu de soleil contre un mur, nous lézardons et pique-niquons
Adieu Laiterine
retour vers les voitures, avec un peu d'apréhension, il va falloir descendre en voiture cette horrible piste. En fait en 1 ère et au ralenti, c'est passé sans un coup de frein (vive
les diesels)
Grand Bious et Lacs d'Ayous , le 26 février
Belle journée, nous partons de Gabas, la route pour Bious est fermée
La route à pied puis nous avons chaussé les raquettes à Bious-oumettes, et nous voilà à Bious-artigues
On s'élève au dessus du barrage
Vue du petit pont qui n'est pas de bois , mais bien solide
arrivée au grand Bious
Nous laissons le grand Bious sur la gauche pour attaquer la montée à Ayous. Au fond le Paradis et le Castérau
Arrivée à la cabane du premier lac, Lou Roumassot
Certains se préparent à continuer
Arrivée au refuge
Vue du refuge sur le lac tout recouvert de glace, le Gentau
A la descente nous retrouvons Noel, venu à notre rencontre
Au retour on ne se lasse pas de prendre de nouvelles images
C'est un petit ruisseau accrochant follement aux " berges" des haillons d'argent
Et dans la plaine, l'anticyclone fait son oeuvre avec le concours de la "civilisation" : la brume poisseuse polluée
Monte Pepolin , le 11 mars
D'abord un pèlerinage dans un lieu mytique pour nous
Nous sommes à San Bartolomé, lieu de départ d'une randonnée dans laquelle en décembre 2005, nous nous étions perdus et avions terminé de façon épique avec 3 lampe frontales pour 9 à minuit.
Nous prenons le temps de nous renseigner sur ce lieu que nous avions quitté précipitamment
Bon , nous repartons en direction de Broto
Parking de départ au sortir du tunnel de Cotefablo, 1428m . Le Jumpy de Bernard, bien pratique pour le groupe
après un petit quart d'heure de montée, on se découvre un peu
Montée agréable et trés progressive
Arrivée au sommet, 2008m, au loin en arrière, les Sierra Partacùa et Tendenera
Beaucoup de vent, tout l'intérêt de cette balade réside pour nous dans le fait de découvrir les montagnes d'Ordesa et de Gavarnie par le Sud
Le vent fripon, mais il n'y a plus de jupons
De temps en temps, nous aimons parcourir les montagnes espagnoles, si différentes
Et voilà, une balade facile mais intéressante en hiver si on veut éviter la neige
Mallos de Riglos, le 13 mars
Nous avons déjà exploré deux fois les Mallos, sans jamais réussir à cerner la bonne date pour trouver les amandiers en fleurs. Mais Nadine toute seule a enfin réussi, je vous montre
quelques unes de ses superbes photos
Elle ne s'est pas contentée de rester en bas, elle monte pour attaquer la boucle
Le rio Aragon du haut des Mallos
Un vautour, buitrano
j'avais le plus bel amandier du quartier
Le village
Et la boucle est terminée
La grotte glacée et le refuge Lopez-Huici, le 18 mars
Parfois, nous allons en Espagne dans l'espoir de trouver du beau temps.... c'est raté. Nous sommes partis de la vallée de Canfranc et arrivons au plateau de Gabardito
Ayant passé la majada de Gabardito, sorte de refuge au vitres cassées, nous continuons direction Nord et profitons d'une petite éclaircie
Aprés Gabardito , nous arrivons sur un deuxième plateau, Plano d'a Balsa, ça se rebouche
Dans ce plateau nous découvrons une cabane d'Os Lecherins, ma foi suffisante pour lancer un petit feu et se sustenter. Mais il n'est plus question de monter à la grotte glacée qui est 300m
plus haut avec un neige profonde, dangereuse et sans visibilité
Une deuxième éclaircie nous décide à tenter une sortie pour rejoindre le refuge Lopez Huici, plus accessible sur l'Ouest, 200m plus haut
Dans les endroits escarpés le sentier est reconnaissable
Dans les montées plus faciles, plus de sentiers visibles, on avance au jugé
Nous arrivons au refuge et reneige, Je presse mes amis pour que nous puissions retrouver nos traces, pas plus de 5 minutes d'arrêt . A l'intérieur du refuge, une carte des galeries
souterraines de la Pierre- Saint Martin, il doit y avoir des sorties de spéléos pas loin.
,
la neige s'arrête
la cabane est en vue
Au niveau de Gabardito, les églantiers sont rois et procurent des couleurs extraordinaires à l'automne. Derrière, Les Mallos de Lecherin
Saint Jean Pied de Port à Ronceveaux, le 13 mai
Départ inhabituel de la ville pour l'étape la plus montagnarde de Compostelle : 1150m de dénivelée
au fur et à mesure que nous montons, le brouillard se manifeste, en contre-bas les moutons dessinent un corsage hamiltonien
En route, nous aidons un Allemand occupé à dégager une brebis des fils de fer
les vaches sous les merisiers
plus haut, une auberge avec des pèlerins au repos et parmi eux un étrange marcheur à roue. J'aurai l'occasion de lui parler plus haut, il était brésilien et semblait un peu dépité que son
véhicule ne soit pas très adapté au profil du terrain et aux cailloux sur la piste
malgré le temps le sourire est de mise
De quoi encourager les vrais pélerins
De l'eau bienvenue pour les jours de chaleur?
Nous entrons dans la Navarre espagnole
En chemin nous avons rencontré des gendarmes et des pompiers des deux cotés de la frontière avec des chiens : une femme nordique en pèlerinage s'était perdue dans le brouillard
Nous avons passé le col de Bentarte 1337m et descendons sur Ronceveaux par une superbe hêtraie
Michel et Marie étaient partis directement sur Ronceveaux par la route avec les voitures pour nous permettre de rentrer en France, ils nous font la surprise de monter à notre rencontre
Arrivée à Ronceveaux
Une belle statue qui représente Roland épuisé et vaincu pour avoir par fierté, trop tardé à sonner de l'olifan pour appeler Charlemagne au secours, comme lui conseillait son ami
Olivier
chapelle du XII et la halle annexe
Nous avons assisté à une procession en l'honneur de la Vierge, avec des pénitents
Une belle étape qui se termine dans le beau temps,
La grotte glacée, le 17 juin
Nous voilà repartis pour cette fameuse grotte glacée que nous avons raté sous la neige au mois de mars
Cette fois-ci c'est le beau temps sur le premier plateau, au dessus de Canfranc
les églantiers
des asphodèles
Nous avons laissé la cabane os lecherins sur la gauche et attaquons les pentes qui étaient trop enneigées en mars
Enfin voilà ce joyau tant attendu, la fraîcheur y est assassine, nous n'y resteront pas longtemps
Nous nous retirons au soleil pour le pique-nique
Nous repartons plus haut, , Jean nous amène au passage des isards, paso d'os sarrios en chemin à gauche los Mallos de Lécherin et pico de las Tortiellas?
sur la crête, ces étranges oeuvres d'art moderne offertes à Eole : il s'agit de déviateurs de vents qui ont pour mission d'éviter l'accumulation des congères et les avalanches sur les pistes en
contre-bas de la station de Candanchù
Le fameux passage, ça tombe à pic sur le barrage de Canfranc
une petite photo de groupe sous le passage
au retour, un bel anticlinal
Là il semble que la pression a été telle que l'anticlinal se trouve accolé au synclinal, la partie intermédiaire a été pulvérisée
joli bouquet de campanules
Et pour finir face à la Moleta, ces brunes des alpes qui décidément semblent plaire aux bergers espagnols
Tuquerouille, le 24 juin
2h15 de voiture et nous voilà au parking du lac des Gloriettes
Nous passons le barrage
et nous engageons dans le long vallon du cirque d'Estaubé, avec au fond le Pic de la Pineta
Le lac est loin derrière, quand nous obliquons en montée à notre droite pour gagner un gendarme bien visible
Les premières neiges
Et nous voilà à la brêche du gendarme, pause corinthiens, tout en contemplant le couloir qui rest à monter
Nous avons chaussé les crampons et regardons en arrière la brêche du gendarme
ça monte raide, mais à cette heure encore matinale, la neige tient pas mal
l'appareil photo écrase la pente dans le sens de la montée. Vous la jugerez mieux dans le sens de la descente
et voilà le refuge de Tuquerouille, un des plus anciens dans les pyrénées, construit au début du XIX ème pour permettre aux géodésiens de réaliser la cartographie de nos montagnes. Ces hommes ont
amélioré nos connaissances de la montagne de façon héroïque avec des moyens trés rudimentaires. Certains ont laissé leurs noms dans certaines voies ( Peytier et Hossard au Palas par exemple).
J'ai connu deux autres refuges voûtes de ce type : Baysselance et Arrémoulit
à peine arrivés nous sommes subjugués par le spectacle
à nos pieds, le lac glacé ou lac du Marboré, le glacier Nord et le Mont Perdu avec sur le coté, le Cylindre du Marboré
Photo du groupe
avec Jacques
Encore une vierge aux mains cassées, pourquoi ? (déjà vue à la Pica d'Estats)
Le retour s'annonce "coton", la neige est maintenant plus molle et on est toujours moins à l'aise en descente
On prend notre temps, chaque pas est bien assuré
Au milieu la pente s'inflèchit un peu et nous aurons un petit dévissage sans conséquences et plutôt comique : une et deux et trois pour bloquer . Comme quoi c'est souvent dans les endroits plus
faciles qu'il faut rester concentré. Après cet épisode, tous, le coeur léger et l'esprit plein de belles images, nous redescendrons le long vallon d'Estaubé jusqu'au lac des Gloriettes
Pico de la Cochata, le 15 juillet
Nous partons d'un petit parking, au sortir du tunnel de Escarra en aval de Saliente de Gallego et empruntons le camino a Escarra
Le genet d'espagne s'approche "malignement tout près tout près" de nos chaussures
Nous faisons une pause, en vue du lac
Derrière nous, la Sierra Partacùa
Et devant l'embalse de Esacarra avec la Espata au fond qui domine
en traversant le barrage, deux cyclistes espagnols venant probablement du lac de Tramacastilla
Nous reprenons l'ascension
le pic de la Cochata n'est pas trés haut (1945m) mais sur la fin, il se défend
Poussez pas, il y aura de la place pour tout le monde
adrienne contemple la vue avec au loin sur la droite, le pic de Peyrejet et l'Ossau muni d'un sombrero
plus à l'est, le massif du Pic d'enfer
nous entamons la descente, plein sud vers le cuello Tarmañon
Nadine a pris cette galle en photo : c'est un bédégar, provoqué par la piqûre d'un petit diptère parasite. La femelle de cynips pond ses oeufs dans la tige de rosier ou d'églantier, cela entraine
un développement erratique des tissus de la plante, qui forme une galle servant de nourriture à la petite larve, et le tour est joué
ici
des iris et chardons plus connus
au milieu des églantiers, nous descendons vers la fuente de estanderas ou d'escarra
nous apprécions la fraîcheur qui se dégage de ce lieu
le rio Escarra a creusé un cañon et se déverse par cette chûte spectaculaire
marie-clé est passée de l'autre coté
des "cañionistes" en activité
Pic de la Bernatoire, le 19 août
nous voilà prêts à partir depuis le vallon d'Ossoue, avec le vignemale au fond.
après avoir dépassé la cabane de Lourdes, nous suivons ce vallon plein sud
nous voilà arrivés au col de la bernatoire, nous ne sommes pas seuls
juste derrière ce joli lac de la bernatoire
nous reprenons l'ascension sur la crête nord-ouest
Du sommet (2335m) nous pouvons voir à l'est , l'Escuzana qui domine la vallée d'Arazas et à l'ouest le grand Tapou, deux sommets que nous avons déjà fait
Pic de Gabiet et Soum Blanc devant nous à la descente
et enfin une ouverture sur le Vignemale
des bébés marmottes
un deuxième, leur maman, inquiète les attend un peu plus loin
l'idylle d'un jour
Boucle Pic de Gabedaille et Aygues Tortes, le 26 août
depuis espelunguère, ils sont en route pour la cabane grosse
de la cabane grosse direction plein sud, cabane de couecq et le col du même nom
depuis le col, vue sur léchancrure du cirque d'olibon et la sierra de Bernera et le Bisaurin
la dernière crête pour le sommet (2587m)
rassemblement au sommet
en arrière, le Bisaurin et le Castiello de Acher
belle vue au sud-est sur le lac d'estaing et l'alignement de la Llena d'o Bozo, pic d'Aspe et de la Garganta et trés loin, isolée et royale, la Collarada que nous ferons bientôt
à l'est , l'Ossau et en arrière, palas, balaïtous et pic d'enfer. La vue du Gabedaille (ou signal d'espélunguère) est vraiment vaste
pour finir le tour d'horizon, le massif du Sesques
ils entament la descente pour boucler par Aigues Tortes
et reception à la cabane d'espélunguère . Nous avions aussi fait cette randonnée en raquettes au printemps
Soum de Lagaube, le 9 septembre
pour faire ce sommet, nous sommes partis de la route forestière de Gouetsoule. Au passage, nous avons laissé des voitures au pont de Cebers, ce qui nous permettra de terminer la boucle par le
chemin de la mâture. Pour l'instant nous traversons plein nord, au dessus d'Urdos
En arrière, la vallée d'aspe avec ses trois sommets, garganta , aspe et llena d'o bozo
au bout d'une longue traversée, nous avons attaqué la pente à droite pour gagner la crête, au passage, la cabane de Bendous
après la pause on repart
Nous voilà au col de Bendous avec le Sesques et le capéran derrière
la montée reprend sur la crête, direction plein sud
au sommet (1985m), nous sommes en compagnie de ces chevaux. Les crinières blondes étaient familières et demandaient du pain, les autres nous méprisaient royalement
nous descendons maintenant sur le vallon de Baigt de Saint-Cours
la cabane en vue, où nous pourrons remplir nos gourdes
et enfin le chemin de la mâture
cette saignée dans la paroi reste toujours aussi impressionnante
le fort du Portalet
La Collarada, le 16 septembre
Réveil trés tôt, pour être à 7h du matin à Canfranc et attrapper la navette qui depuis Canfranc, va nous monter de 600m. Cela ne nous laissera plus que 1300m de dénivelée pour faire le sommet.
Nous voilà à pied d'oeuvre au niveau de la cabane de la Espata
nous montons, sur le sud, les premières montagnes sérieuses: el Mirador et le Vacùn Norte que nous avons déjà fait
Nous arrivons à un premier plateau,( el cubilar de los bueyes?), d'où nous apercevons enfin le sommet
passé ce plateau il faut réattaquer la pente pour parvenir au cuello de Ip
du col, la vue grand angle de Nadine sur l'Est est impressionnante, avec comme un cirque dominant le lac : la Pala de Ip, la Punta Escarra et la Punta del Aguila. Le lac de Ip est un lac de
barrage
photo normale, au zoom
Grand angle derrière à l'Ouest : l'Espagne dans son immensité, on distingue la Peña de Oruel au dessus de Jaca
nous contemplons la phase finale : 300m de dénivelée d'un seul jet
les derniers pas
Au sommet, nous éprouvons un grand plaisir, ce sommet était pour nous mythique. Depuis plus de 10 années que nous nous baladons dans les pyrénées, aussi loin que portait notre regard vers le Sud,
nous apercevions toujours cet immense chapeau napoléon isolé dans sa splendeur. Alors l'avoir enfin fait, malgré la petite triche de la navette, nous remplit d'aise.
au delà des sommets déjà cités, deuxième ceinture : l'Ossau, le Palas, le Balaïtous, le Pic d'enfer, et probablement au fond à droite le massif du Vignemale. Merci Nadine
Un drôle de petit avion passe au dessus de l'Ossau, et Pof!, le voilà pris
vers le Sud, la Collaradetta, la Peña Nevera.....
Nous venons d'examiner avec Jean la pente vers l' Ouest pour finir en boucle, il s'agit en fait de la voie normale. Alors que Jean nous a fait monter plus au sud par le col de Ip, ce qui
s'avérera beaucoup plus intéressant et varié que la voie normale qui est trés longue et monotone : tout droit et pendant 2 heures vous voyez le sommet au fond, cela doit paraître interminable
Nous descendons la voie normale par des petites cheminées faciles
un aperçu de la monotonie évoquée : c'est tout droit pour joindre le refuge de la Trapa
sur le Nord à notre droite, la Moleta
pour rompre la monotonie, nous aurons au bout de cette longue pente un ressaut à franchir, équipé de mains courantes
Et nous voilà au refuge de la Trapa, il nous reste à parcourir 2 km de piste vers le Sud pour rejoindre le rendez-vous de la navette à la cabane de la Espata. Rendez-vous prévu à 17h
Nous sommes au rendez-vous depuis 1/2 heure et notre ami est là
et voilà, en voiture Simone, nous montons à 6 et pas fâchés d'éviter la longue piste à pied
Le Pic Iraukutururu, le 7 octobre
Nous avons eu beaucoup de mal à trouver le départ de cette boucle, dans un petit vallon profond,la rivière d'Estérenguibel, au sud de Saint Jean le Vieux . Nous avons aussi beaucoup hésité sur le
sens de la boucle, enfin nous sommes partis et avons eu la chance de rencontrer des "locaux", qui nous ont renseignés
Comme conseillé, nous montons en pleine crête
ça monte très raide et nous avons un aperçu du retour, les "locaux" dailleurs nous suivent, plus d'inquiétude
sous les fougères, le long du sentier à peine tracé, des cèpes
nous sommes maintenant en crêtes un peu rocheuse et la vue sur les montagnes basques est plein champ
au fond nous apercevons l'Irau avec son petit frère
pause , après avoir traversé un petit bois de chênes nanisés par le vent, en crêtes
parfois le sentier évite la crête
quelques petits sommets préliminaires et nous arrivons au sommet
quelques uns ont passé la brêche pour monter sur le petit pic
Ils sont quatre
et nous prennent en photo sur le grand. On peut voir derrière, 200m plus bas, la départementale qui mène de Saint Jean Pied de Port aux chalets d'Iraty et que le GR10 suit tout le long
nous redescendons coté Est
et passons sous l'lrau. La descente par la suite est trés belle et variée et nous trouverons encore d'autres cèpes. Cette randonnée restera dans notre mémoire comme trés agréable, avec le
sentiment de dominer le paysage tout le long de la montée.
Grotte harpea et col d'Orgambide, le 2 décembre
cet automne n' est pas favorable pour nos balades, chaque dimanche il fait mauvais et s'il fait un temps variable, la neige est tombée dans la semaine en altitude et est instable et dangereuse.
Nous nous contentons alors de niveaux moins élevés au pays basque, mais qui restent tout aussi intéressants. Ici nous partons des sources de la Nive, pour aller visiter la Grotte Harpéa
Nous nous sommes d'abord trompés, nous avons suivi des traces jaunes en continuant dans le vallon, ce qui nous a amenés aux sources de la Nive. Nous sommes revenus sur nos pas et avons trouvé le
sentier qui s'élevait sur la pente gauche. Il fait assez doux malgré la neige au loin, nous sortons une couche
Nous avons réussi à passer avant un groupe énorme, plus d'une trentaine et il n'y a plus qu'a suivre une longue traversée en attendant du nouveau
Sur la gauche nous commençons à apercevoir les contreforts de l'Errozaté (1345m), mais ce n'est pas notre destination
Plus loin, nous évitons la montée à l'Errozaté et plongeons dans le vallon pour traverser sur l'autre flanc
nous trouvons la piste signalée sur la carte, transformée en une route toute neuve en enrobé ! nous abordons une sorte de col et basculons de l'autre coté vers le sud
la vue de cette grotte parfaite, munie d'une toiture géologique des plus solides, ne nous laisse pas indifférent
au creux du vallon, deux cabanes de berger,( Harpéko Bordak), avec à gauche des murets pour parquer les brebis
Il faisait un peu froid, la brume glacée se remettant en place, il est trop tôt pour manger, nous décidons de continuer en boucle par le col d'Orgambide, un refuge y est signalé
Nous revoilà sur la route direction Ouest, pour environ 3 km. Le temps est variable, neige et éclaircies.
Au niveau du col, la neige est partout.Juste avant cette photo, nous avons vécu un épisode étonnant : nous avons trouvé un enfant dans les 5/6 ans, immobile, la tête tournée vers le fossé
attendant, attendant quoi? Un 4/4 venait de passer, nous avons voulu savoir ce qu'il faisait là; pas de réponses sur la question en français; pas de réponses en espagnol ; juliette lui demande en
basque : un vague geste indiquant la direction du 4/4. Il était bien vêtu et n'avait pas froid même s'il avait les mains nues. Il avait vraiment l'air de faire la gueule ! nous ne pouvions pas le
laisser là, nous avons attendu et 10' plus tard le 4/4 est revenu et il est monté dans la voiture de ce qui devait être son père !
Nous avons par la suite épilogué pour comprendre ce que nous avions vu. Et je me suis souvenu avoir laissé sur le bord de la route ma fille qui était insupportable dans la voiture, mais il ne
faisait pas froid et ça n'avait duré que 100m
en arrivant au col nous découvrons le refuge trés modeste mais suffisant surtout avec le soleil
a l'est, l'Errozaté
en repartant, un cromlechs , de là, la départementale 428 redescend sur Béhérobie et les sources de la Nive, mais nous avons trouvé des sentiers pour l'éviter